
Arrêtez l'auto-critique : 3 raisons et 6 pratiques pour cultiver la bienveillance
Introduction
Se critiquer sans cesse est devenu normal pour beaucoup d’entre nous.
Pourtant,
l’auto-critique fragilise la confiance, érode l’estime et maintient le mental
en alerte.
Voici pourquoi il est essentiel d’adoucir cette voix intérieure et
comment le faire, pas à pas.
3 raisons pour lesquelles il est bénéfique d’arrêter l’auto-critique
- Elle alimente l'anxiété et le doute.
- Elle cache vos réussites et vos ressources.
- Elle empêche le repos et la récupération émotionnelle.
6 pratiques concrètes pour cultiver la bienveillance envers soi
- La phrase de bienveillance (1 minute)
Créez une phrase courte et crédible : ex. « Je fais de mon mieux, un pas à la fois. » Répétez-la 3 fois le matin, en intention pour la journée. Et répétez-la quand vous ressentez un besoin de douceur avec vous-même. - L’écriture “factuelle” (5–10 minutes)
Quand la critique surgit, notez les faits sans jugement : « J’ai dit X à 14h, la conséquence a été Y. » Ensuite ajoutez une ligne d’encouragement (même petite). - La lettre à soi (15–20 minutes)
Écrivez une lettre où vous vous adressez comme à un·e ami·e, en mentionnant vos efforts et vos qualités. Rangez-la et relisez-la quand la critique revient. - Le "challenge des preuves" (3 minutes)
Pour une critique donnée, listez 2 preuves qui la contredisent (même petites). Cela aide à équilibrer la perception. - Le rituel de célébration (1 minute)
Chaque soir, notez une petite réussite du jour — pas besoin que ce soit grand. L’accumulation change le regard. - L'exercice physique doux (10-15 minutes)
Bouger calme le mental critique. Une courte marche en conscience ou des étirements aident à sortir de la spirale mentale.
🌿 Exercice pratique : transformer la critique en action
👉 Étape 1 – Identifier la critique
Repensez à une critique (venue d’un autre ou de toi-même) qui vous a blessée ou
agacée récemment.
Exemple : «Tu es trop lent.e» ou «Tu manques d’organisation».
👉 Étape 2 – Observer sans juger
Respirez profondément et relisez cette phrase comme si vous étiez une observatrice
bienveillante.
Demandez-vous : Est-ce qu’il y a un petit fond de vérité utile là-dedans ? Ou
pas du tout ?
L’objectif n’est pas d’être d’accord, mais de voir ce que cette
critique vient toucher.
👉 Étape 3 – Transformer en action
concrète
Si la critique vous semble infondée → décidez de ne pas la nourrir.
Respirez, remerciez mentalement votre mental de vouloir vous “protéger”, et passez à
autre chose.
Si elle contient un élément utile → transformez-le en action douce et réaliste.
Exemples :
“Tu es désorganisée” → Je vais juste noter
mes 3 priorités demain matin, pas plus.
“Tu es trop sensible” → Je vais écouter ce
que cette sensibilité veut me dire, au lieu de la juger.
👉 Étape 4 – Félicitez-vous
Le simple fait de passer de la réaction à l’action, c’est déjà une victoire 🌸
Conclusion
L’auto-critique ne disparaît pas d’un claquement de doigts, mais elle peut être dégonflée.
En remplaçant des jugements par des gestes concrets, vous créez un nouvel environnement mental plus apaisant.

